Tyni la terrible vs Oneiros le mystérieux

Tyni se promenait dans les bois, pendant que le loup n'y était pas. Elle admirait la façon dont les couleurs pastels des fleurs se mélangeaient à la lumière verte de ce début de journée ensoleillé. Un peu plus et on se croirait dans une de ces histoires de marmots baveux où les princes charmants sauvent les cruches qui servent de princesses et les enlèvent sur leur destrier pour les épouser et les cocufier dans la foulée.

Le nez en l'air, elle humait avec délice le doux parfum du parterre de fleurs, marchant nonchalamment laissant ses pieds la guider au gré de leurs envies. Mais subtilement, une odeur nauséabonde vint gâcher le beau tableau bucolique. Une odeur d'alcoolique ivre mort qui avait bu, rendu sa boisson et plus. Une odeur qui mêlait joyeusement urine et égouts, vêtements crasseux et vomi. Un gentil fumet qui fanait les fleurs alentours et s'accompagnait de bruits étranges. Un relent qui détruisait la quiétude du lieu et la paix de l'âme, réveillant les ahuris pour les replonger dans la dure réalité leur offrant au passage une belle nausée.

Tyni suivit la piste bien décidée à bouter l'arrière train de cette puanteur. Qui osait souiller de la sorte sa belle forêt ? Qui était assez fou pour oser l'incommoder de si bon matin ? A quelques mètre, elle vit une chose brunâtre affalée entre les racines d'un gros chêne, un nuage de mouches bourdonnant au dessus. Une sorte de bruit entre le râle et le ronflement s'en échappait.

Curieuse mais dégoûtée, elle s'approcha et remarqua deux jambes attachées à un tas de peaux semblant former un manteau. Deux bras trainaient lamentablement de part et d'autres du torse et un chapeau de fourrure informe recouvrait le visage de la chose, mais n'empêchait pas l'haleine de parfumer les alentours.

Elle retira le couvre-chef. Les mouches se précipitèrent sur le visage qui grimaça, grogna et se tourna de l'autre côté de l'elfe sans se réveiller. Tyni prit sa gourde remplie d'eau fraiche et pure du ruisseau, l'ouvrit et la vida sur le ronfleur... Qui se réveilla enfin.

-Quoi ? Quoi ? Qui me cherche ? Cria-t-il d'une voix éraillée en se levant d'un bond.

-Si tu voulais te cacher, tu aurais du te doucher avant, tu pues et tu empoisonnes toute la forêt. Va cuver ton vin ailleurs

-Casse toi et tu me sentiras plus. Tu vois pas que tu m'déranges ?

-Je peux déjà plus te sentir. File ou je te désinfecte au chalumeau.

-Mwahahaha ! Regardez moi cette petite fille qui se la joue guêpe énervée !

-Tu l'auras cherché puanteur. Tiens-toi prêt.

Et tyni dégaina son gourdin lance flammes.

-4 à 6 pour moi, je te laisse le reste. Fais tes prières, saleté.

Les temps sont durs, les époques impitoyables et les héros ne trouvent plus dans les tavernes le respect qui leur est dû. Ni en dehors d’ailleurs. Et il avait beau rêver de temps meilleurs et glorieux, le réveil était souvent difficile ; quelque fois brutal ; rarement agréable ; tout le temps déprimant. C’était comme d’être mort, au paradis, et se faire ramener par de jeunes cons nécromants qui ne peuvent concevoir la vie sans vous. Alors qu’ils le devraient, comme le reste du monde, d’ailleurs, qui ne s’était pas gêné de continuer à tourner alors que lui restait sur place, immobile et déchu. Sur place… dans la bile et déçu.

Il en avait fait des quêtes, sauvé des princesses, et même parfois il dit comme ça, il dit « Mais ma petite dame, laissez-moi faire, je vais vous sauver » Et la dame de lui dire « Mais dégage toi, j’ai de la fierté ! Je peux me sauver toute seule » En général avant de sombrer, deux questions lui venaient : Ou sont passées les neiges d’antan ? Et qu’est ce qu’il reste à un homme comme lui quand il n’est plus indispensable au reste du monde et aux femmes ?
La réponse se perdait fréquemment dans les volutes d’alcool et les plus graisseux et saumâtres de femmes faciles à défaut d’êtres graciles.

Alors oui, l’homme avait tendance à oublier de se laver. A oublier de manger aussi. Peut-être même oubliait-il de vivre sa vie. Et alors ? C’était simplement sa façon de compenser. Un verre de Whisky contre une bouteille de mépris. La loi de l’échange équivalent, le vomi en plus. Et il devrait faire des efforts donc, histoire de faire plaisir aux femmes, aux poètes et aux enfants. Ces gens encore capable de trouver de la beauté dans une fleur qui éclot ou dans un nuage qui se délite en milliers de morceaux cotonneux. Cotonneux il préférait l’être plutôt que d’entendre ces conneries ; quand bien-même fussent-elles déblatérées par une femme à la voix délicieuse.

- Sérieusement, ranges-ça, tu vas te faire mal !

Une jeune femme avec un lance-flamme, qui venait donc lui rappeler qu’aujourd’hui ; ici et maintenant ; est une époque qui se vit à cent à l’heure et que les femmes n’ont plus le temps d’attendre d’être sauvées. Il la regarda alors de la tête aux pieds et esquissa une moue désolée ; conscient qu’il allait devoir lui faire mal et qu’en plus il risquait d’aimer ça.

- Vraiment ? J’en ai connu des plus violentes et plus méchantes que toi ! Des qui prenaient pas le temps de parler avant de frapper.

Des capables de l’envoyer au pays des songes d’un revers de la main. Des qui, quand on y songe, auraient pu l’aimer ; dans ces jours qu’il rêvait comme de meilleurs lendemains. Il esquissa alors un large sourire et cogna ses poings engourdis l’un contre l’autre, histoire de se réveiller ; son esprit restant tout de même nimbé par ce flou onirique hyper-alcoolisé.

- Ah… Les femmes ! Vous voulez parler ET vous battre… Deux trucs que vous devriez laisser aux hommes !

Il n’était pas bien grand, pas bien épais et avait le regard vitreux. Ce genre de regard délavé qui donne l’air de rêver. Un regard tourné vers son passé glorieux qu’il allait essayer de retrouver dans le regard suppliant de la demoiselle qu’il s’apprêtait à molester.

- Dans cinq secondes, ça sera trop tard pour supplier.


(Tu as un bonus de + 1 rapport à l’alcool et au fait que j’ai une assurance à toute épreuve qui fait que je me bat à mains nues : 1 et 2 pour moi. Je n’ai pas besoin du reste. En garde. )

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'D6' :

Résultat : 6

Il était debout. Chancelant, mais debout. Impressionnant. Rien qu'avec son haleine, il pourrait tuer un troupeau de vaches, mais il arrivait quand même à se souvenir la façon dont il pouvait ressembler à un bipède.

Tyn sourit.

- Tant de chevalerie, tant de prestance... J'ai l'impression de voir l'image pervertie d'un vrai aventurier d'antan qui se serait laissé emporter par le néant de son existence et la décadence de sa vie. Quel gâchis. Dans ton état, au lieu d'essayer de te prouver que tu vaux encore quelque chose, tu ferais mieux d'aller décuver.
Tiens, d'ailleurs je vais t'aider. Rien de tel qu'une petite flambée pour faire partir les mauvaises odeurs, les miasmes et autres microbes. En plus, tu seras débarrassé de ces peaux de bêtes informes et tu pourras t'acheter de vrais vêtements.

Et sur ces douces et gentilles paroles, l'elfe arma son gourdin lance-flamme, prit son temps pour viser (une cible mouvante et chancelante n'est pas la plus facile à atteindre. Et elle avait de sérieux progrès à faire en matière de visée) et libéra le Feu du gourdin grâce à une danse ancestrale et tout à fait improbable qui ressemblait vaguement à une danse. Un pas en avant. Rotation des hanches et des épaules pour accompagner le gourdin au dessus de la tête et tour sur soi avant de pointer le gourdin sur la cible. Le gourdin faisait le reste. Une danse bien ridicule, n'est-ce pas ? C'était un vieux sage spécialiste des arts gourdinicoles qui la lui avait apprise lors d'une retraite au fin fond de la montagne pour suivre un entrainement intensif.

Les vêtements du pauvre bougre s'enflammèrent d'un coup. Tyn, à sa grande stupéfaction avait réussi et l'ivrogne n'avait que quelques secondes pour enlever son manteau s'il ne voulait pas finir rôti.

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'D6' :

Résultat : 2

Avait-il encore besoin de prouver quelque chose ? Lui qui était le grand vainqueur de la Belette de Winchester, qui avait conquis le cœur de dizaines de princesses et défait des seigneurs. En son temps il était une terreur des royaumes, une ombre charriant la mort et le vertige dans les veines et les culottes des Pucelles. Il était ce nom qu’on n’ose pas prononcer dans les bars, de le peur de le voir rentrer et tout retourner, juste parce qu’il aurait été appelé inutilement. Qu’était-il maintenant ? Rien. Si. Il était une terreur des tavernes, une ombre charriant les chopines et les litres d’alcool… Une carcasse dégingandée se traînant péniblement de taverne en taverne à la recherche du paradis perdu. Le paradis perdu, parfaitement. Cet endroit magnifique et léger où les femmes ont ces corsets légers qu’un simple souffle de vent défait. Un paradis qui ne laissait pas de places à cette ultra-violence féminine et revendicative. Car pourquoi s’en prenait-elle à lui d’ailleurs ? Si ce n’était pour s’affirmer dans cette société phallocratique plaisante et structurée. Oui, en lui collant une branlée elle pensait sûrement élever dans les cieux le mouvement médiéval du « Femme Pouvoir ». Ce mouvement qui revendique la liberté des sexes, le droit à monter à cheval et à jouter pour tous. Une hérésie et il ne se pria pas de le lui faire savoir.

…

… Bon, d’abord il se consuma, s’embrasa comme un bûcher nourri par les croyances dissolues et frivoles de jeunes sorcières pas bien futées. Et c’était beau. Beau comme le soleil qui tape contre les vitraux d’une église. Emouvant comme une femme aux mains blanches d’avoir trop lavé le linge dans la rivière. Magnifique, comme une révolution qui s’éteint dans le sang.

Et ça brûle surtout.
Sans déconner.

D’accord la danse est rondement effectuée mais il n’eut pas vraiment le temps de la regarder, occupé qu’il était à fuir ses fringues pour ne pas brûler. Donc ! Logiquement, il se retrouva nu. Entièrement nu. De la tête aux pieds. Viril et magnifique. Planté dans l’herbe encore fumante ; lui même laissant échapper de sa peau, de ses poils et de ses cheveux, une délicate fumée opaque.

- Ah… ce qu’on est bien…

Par décence il fit abstraction du reste des paroles de la chanson, se contentant de s’avancer ; tout vêtu de sa probité nudiste et de ses muscles nerveux et fins. D’ailleurs il faut croire que la vue sublime du guerrier –qui ne l’était pas moins – dans la tenue d’Adam eut pour effet de la déconcentrer, puisqu’elle fut incapable de parer le coup de poing qu’il balança dans son ventre. Un coup sec. Brutal.

- Et je ne tape pas au visage car je n’en oublie pas d’être gentleman ! Et puis je préfère que ton visage soit encore intact lorsque tu me supplieras d’arrêter !

Puis il fit quelques pas en arrière en sautillant de manière ridicule, se donnant un genre de spécialiste en arts martiaux.

- Allez, un pour l’argent, deux pour le spectacle, trois pour la caillou ! Montre moi donc ce que tu vaut !

(Lancer de dé, parce que je suis pas malin : )

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'D6' :

Résultat : 1

Tyn n'en croyait pas ses yeux. Il s'était désapé. Complètement. En un temps record, l'ivrogne était passé de torche plus ou moins humanoïde à Adam. Pas qu'il ait eu tort hein, faut garder à l'esprit que l'alcool brûle fort bien. Et comme notre ivrogne en était imbibé, il avait eu d'excellents réflexes vitaux en se débarrassant de ses peaux de bêtes qui le recouvraient.

Mais il faut bien avouer que notre ivrogne cachait bien son jeu. La fumée s'évaporant sous l'effet d'une légère brise dévoila un spectacle pour le moins inattendu. Pas de bedaine poilue disgracieuse, pas de peau flasque et pendouillante, pas de boutons plein de pus. Juste des cicatrices plus ou moins fines qui soulignaient des muscles bien dessinés et bien répartis. C'est que c'était vraiment un monsieur et plutôt bien fait et bien entretenu malgré les litres de vinasse ingurgitées.

Premier coup porté par l'inconnu. Un coup dans l'œil. Ça immobilise la victime et ça la distrait efficacement. Un coup vicieux qui marche particulièrement bien dans le cas présent. Indolore, incolore et inodore malgré l'odeur de poils grillés.

Un coup qui permet d'en introduire un deuxième beaucoup plus douloureux au niveau de l'estomac et qui ramène brutalement à la réalité de la rixe.

- Oooouuuuuuuuuphfff...

L'elfe se plie en deux sous le coup de la douleur et de la surprise. Mal lui en prend, elle présente son dos et sa nuque à son adversaire qui, se prenant pour un maître en arts martiaux, ceinture noire de l'imitation ridicule faisait des moulinets avec ses bras.

Il lui planta un coude au milieu de la colonne vertébrale et la douleur fusa. Elle découvrait soudain l'utilité que pouvait avoir un bouclier porté sur le dos. C'était certes encombrant, mais ça aurait pu lui éviter un déplacement des vertèbres. Que n'avait-elle pas écouté les conseils de sa maman ! Elle le lui avait pourtant répété bien des fois.

Tyn s'aplatit au sol et fit une roulade arrière magnifique avant de sauter sur ses pieds. En voilà assez ! La surprise était passée et même si monsieur voulait l'impressionner avec ses attributs, ça ne prendrai plus. Bien au contraire, elle pourrait frapper aussi fort qu'elle voudrait, elle serait sûre de faire mal. Et de casser des os avec un peu de chance.

Ca promettait bien du plaisir tout ça. Et en énumérant toutes les zones sensibles qui faisaient mal, elle se prit à sourire sadiquement...

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'D6' :

Résultat : 1

Au final elle était comme toutes les femmes : Incapable de résister à la vue d’un homme envers qui mère nature s’était montrée plus que généreuse. Et revinrent ainsi ces paroles qu’il avait entendu un jour dans la bouche d’un archevêché ivre : L’esprit est ardent mais la chair est faible. Elle en était l’exemple absolu, l’exemple d’une femme qui n’avait pas su assumer ses belles paroles en lui collant la raclée qu’il avait mérité. Parce que oui, il n’avait rien mérité d’autre qu’une raclée qui l’aurait envoyé finir sa nuit dans le lac. Rien qu’une petite mise à jour pour qu’il enregistre le concept d’égalité des sexes. Rien de tout ça. Il en avait presque honte que cela soit si facile.

- Je vais effacer ce sourire de ton joli visage, princesse !

Et de se précipiter vers elle en courant, sans subtilité, en ligne droite, sa virilité se balançant de droite à gauche comme pour l’hypnotiser. Il n y avait dans sa course aucune hésitation ; comme s’il avait la certitude du sauteur de haie en pleine confiance. Il allait vite en fait et plutôt droit pour un mec alcoolisé, à croire que les flammes et la femme avaient suffit à le rendre totalement sobre. Il s’en étonnerait presque lui même d’être capable de courir ainsi et surtout de sauter. Car il sauta oui, dans le but de balancer un coup de pied dans la tronche de la demoiselle ; oubliant au passage les règles élémentaires de la galanterie qui veulent qu’on ne frappe pas une femme… Sauf avec une rose, de la prose… un présentateur télé morose (Uniquement des trucs qui finissent en ose.)

Mais la demoiselle ne se laissa pas distraire une nouvelle fois, non. C’eut été trop honteux de laisser son attention se faire happer par de si virils attributs. Quel message aurait-elle envoyé au monde ? Et bien qu’elle n’était qu’une femme dirigée par ses bas instincts, incapable de se focaliser sur l’essentiel dès lors que l’ont fait appel à ses hormones… Inutile de le rappeler en fait car le monde le savait déjà.
Toujours est-il qu’elle mit son bouclier en opposition et que son pied vint se fracasser dessus, lui permettant ainsi de se projeter au-dessus d’elle.

Oui, on vous a déjà dit qu’il avait été Ninja dans une vie intérieure ? Non ? Normal, c’est pas vrai. Il avait juste des réflexes super affûtés pour un mec censé avoir la gueule de bois.

Et au final il avait disparu. Genre « bye, bye, il a prit ses clic ses clac et il se taille, sa mère avait raison »… Se planquant probablement dans les arbres, les buissons ou les fourrés afin de prendre la demoiselle en traître et l’achever de manière fort peu glorieuse. Accessoirement en tendant le nez elle dut se rendre compte que l’odeur entêtante et forte du bonhomme était partout autour d’elle. Dans les arbres, les buissons et les fourrés, comme un nuage odorant charriant le vertige et la défaite. L’homme la laissa mariner quelques longues secondes, histoire de lui faire peur, ou lui faire croire qu’il avait abandonné le combat peut être.

En fait il était juste en prédation, attendant qu’elle baisse son attention…
Que la peur lui fasse perdre la raison.

Puis il se laissa tomber derrière elle, saisissant sa nuque de sa main calleuse, histoire de lui susurrer des mots d’amour à l’oreille.

- Tu aurais du me défier dans un combat à l’horizontal... Tu aurais peut-être… Non, en fait ta défaite aurait été totale aussi… Simplement, moins douloureuse.

Elle pouvait sentir son haleine brûlante et alcoolisée à son oreille, son haleine de chacal qui n’a rien avalé de solide depuis des jours et des jours.

Il resserra son emprise sur sa gorge.

- Tu sais ce qu'il te manquait pour rivaliser avec moi ?

La demoiselle commença à suffoquer alors qu’il l’étranglait avec la facilité du chasseur qui tord le cou aux canards et aux poulets.

-… Juste un chromosome Y.

Puis la pauvre bravache, représentante de la gente féminine ; combattante émérite et méritante ; perdue connaissance. A court de souffle. A court d’honneur aussi. Peut-être qu’avec un peu de chance en se réveillant elle oublierait qu’elle avait été battue par un homme en tenue d’adam. Un homme qui s’était battu avec la virilité au fusil et aucune autre arme que son culot et ses poils (Pas beaucoup de poils.)

- C’est pour les fringues…

Lâcha-t-il en s’emparant de la bourse remplie d’or et d’argent que la demoiselle devait trimballer à sa ceinture ou dans son corsage bien rempli. Puis il s’éloigna vers la forêt, fort de son succès et d’une certitude :

C’est pas demain que la femme serait l’égale de l’homme.
Et ça, c’était rassurant.